Le "Colloque international sur le partenariat de soin avec
les patients" vient de fermer ses portes.
Nous venons de vivre 3 jours très intenses et enrichissants, emplis d'écoute, de partage et de bienveillance.
Merci encore à ceux qui ont participé à ce séminaire.
Samedi 1er octobre, Table-ronde/Débat dans le cadre de la Semaine Locale du Handicap :
« Le service à la personne »,
avec l’objectif de permettre à quelques bénéficiaires de services à
domicile de témoigner au sujet de leurs difficultés quotidiennes.
Obtenir le Droit à des heures d’Aide Humaine, c’est insuffisant !
Si notre société,inclusive, encourage le droit à l’autonomie et la vie à domicile dans le respect du projet
de vie, encore faut-il que les aides nécessaires à la compensation de la dépendance puissent être mises en œuvre.
Quelques exemples de manquements bien inquiétants :
« J’ai dû dormir pendant un mois et demi dans mon fauteuil sinon j’étais couchée à 17
heures ».
« J’étais informée au dernier moment que l’aide de nuit ne pouvait pas venir. Et quand
l’auxiliaire habituel est remplacé, c’est parfois une personne qui a des coutumes et des
usages différents, à qui il faut tout expliquer ».
« Je suis tombé dans mes toilettes lors d’un transfert. Je suis restée 10 heures sur le sol.
Cela m’a valu 3 semaines d’hôpital ».
« Dans le mois, il y a eu 2 oublis pour venir me donner mon repas».
« Faute d’aide-soignant je n’ai pas utilisé toutes mes heures d’aide dans l’année.
Résultat à la réévaluation l’année suivante, elles ont été considérées comme non utiles
et mon plan d’aide a été revu à la baisse ».
Cette situation ne concerne pas que Rennes : une jeune femme, partie dans le Sud, est
restée plusieurs mois sans auxiliaire de vie pour lui faire ses repas, l’aider à manger et la
sécuriser régulièrement.
Résultat : un lourd traitement médical pour récupérer !
« Nous militons pour une vie de qualité et la compensation du Droit à l’autonomie » a
déclaré Patrick.
Aide-soignant est un métier difficile et usant. Les horaires sont souvent étendus et les déplacements ne sont pas suffisamment pris en compte dans le salaire. Beaucoup de personnes font ce métier par obligation, sans avoir la formation et le "savoir-être" nécessaire. C’est un métier qu’il faut valoriser pour attirer des gens de qualité, formés, des jeunes qui donneront du sens à leur métier.
Les personnes en situation de handicap vivent plus âgées grâce aux progrès médicaux.
Il arrive un moment où les problèmes de dépendance sont identiques pour des personnes âgées ou pour des personnes en situation de handicap.
En outre, si une personne modifie son projet de vie à domicile et choisit de vivre dans un foyer de vie, le délai d’attente pour une place est indéterminé!
Une mobilisation collective, pour permettre l’autonomie à domicile, doit réunir absolument tous les acteurs, toutes les écoles de formation, pour écrire le schéma d’une réponse commune.
Et, indique Richard, cette réponse forte devra être portée par le Collectif Handicaps 35 ainsi que toutes les personnes en situation de dépendance!
Aujourd’hui dans le cadre de la Semaine Locale du Handicap, un débat consacré au
«SOUTIEN PAR LES PAIRS »
Qu’est-ce qu’un pair?
Quelle est la différence entre un bénévole militant d’une association et un pair?
Quelles sont les relations ainsi nouées avec les Institutions?
Quel lien se crée entre le Pair-Aidant et la personne aidée?
Comment peut-on le saisir?
Enfin et entres autres thèmes abordés : explication de la sémantique souvent bien difficile à interpréter : le DOP, le GOS , le PAG...
Chronique journalière de la Semaine Locale du Handicap :
Ce matin Table Ronde / Débat : « Insertion professionnelle et maintien en emploi »
Un débat très riche animé par des professionnels (Cap Emploi, Adapei35, Rennes Ville et Métropole, APH Le Pommeret, Centre de Réadaptation du Patis Fraux, Groupe Silf Signal...) et mené par Clothilde GARNIER, coordinatrice bénévole du Groupe de Travail "Emploi et insertion professionnelle" du Collectif Handicaps 35 : informations, explications et débats autour des différents dispositifs et des nouvelles mesures prises pour faciliter l’insertion professionnelle et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap.
Grande affluence de personnes et de professionnels en recherche de solutions venus échanger pour l'occasion.
La Semaine Locale du Handicap continue!
Nous avons organisé une Table Ronde intitulée «Pour une scolarité inclusive »
De nombreux parents sont venus s’informer et témoigner par la même occasion de leurs difficultés à trouver des solutions pertinentes pour accompagner leurs enfants vers la réussite.
L’évaluation des besoins par les médecins scolaires et par la MDPH, permet d’ouvrir des droits.
Mais comment les mettre en œuvre ?
Comment pallier l’absence de places pour accueillir nos enfants dans les établissements et les services médico-sociaux?
Comment rompre cette situation inique où des enfants qui ont besoin d’une prise en charge globale sont en grande souffrance à l’école avec un AESH, alors que dans le même temps, des enfants ayant précisément besoin d'un AESH pouvant leur ouvrir l'accès aux apprentissages, en sont dépourvus?
Les intervenants ont répondu à ces questions en développant des solutions originales.
Toutefois le manque de places incombe particulièrement aux politiques et relève de leurs prérogatives.
Idem pour les les solutions alternatives qui, faute de moyens, ne sont pas toujours accessibles à toutes et tous.
Le constat a été ainsi fait que les professionnels de l’Ecole et du Médico-Social doivent travailler à mieux communiquer entre eux et que le changement de ces pratiques pourrait en substance aider à établir des consensus pérennes.
« Un Théâtre-Forum » : 2 saynètes de la vie de tous les jours :
1/ Une saynète relatant la convocation d’un parent à l’école (souvent perçue comme un tribunal
par les parents et difficile à vivre pour faire entendre le besoin d’un enfant différent);
2/ Une saynète consacrée à l’insertion professionnelle (souvent mal préparée et mal acceptée quand
le manager de proximité n’a pas participé à l’embauche).
Ces saynètes sont jouées par les bénévoles eux-mêmes puis rejouées par les spectateurs, lesquels ont
proposé des solutions aux problématiques soulevées.
Une superbe soirée, mais un problème : 2 personnes, dont le Président d’une
association adhérente du collectif, ont dû partir faute d’accessibilité : il n’y avait pas de
traducteur LSF.
Nous avons encore bien des combats à mener. Ensemble, continuons à agir !
L'accès aux soins pour les personnes en situation de handicap :
Le "Colloque international sur le partenariat de soin avec les patients" vient de fermer ses portes. Nous venons de vivre 3 jo...
